vendredi 1 février 2008

Pas de Jeux olympiques sans démocratie !

Six mois avant les Jeux olympiques, la répression continue
Le 13 juillet 2001, le Comité olympique international (CIO) attribuait l’organisation des Jeux olympiques d’été de 2008 à Pékin. Parallèlement, la police chinoise intensifiait la répression contre les éléments subversifs de la société, notamment les internautes et les journalistes. Six ans plus tard, rien n’a changé. Et malgré cette absence de progrès significatifs en matière de liberté d’expression et de droits de l’homme en Chine, les membres du CIO restent sourds aux appels répétés des organisations internationales qui dénoncent l’ampleur de la répression.
Reporters sans frontières s’est prononcée, dès le début, contre l’attribution des JO à Pékin. Six mois avant la cérémonie d’ouverture, l’organisation rappelle que les médias et Internet sont toujours vus par le gouvernement chinois comme l’un des secteurs stratégiques à ne pas abandonner aux "forces hostiles" dénoncées par le président Hu Jintao. Le Département de la publicité, celui de la sécurité publique et la cyberpolice, bastions des conservateurs, sont chargés de faire scrupuleusement appliquer la censure.
Une trentaine de journalistes et une cinquantaine d’internautes sont actuellement emprisonnés en Chine. Certains depuis les années 1980. Le gouvernement bloque des milliers de sites Internet d’informations. Les programmes en chinois, tibétain et ouïghour d’une dizaine de radios internationales sont brouillés. Après les sites Internet et les forums de discussion, les autorités se concentrent désormais sur les blogs et les sites permettant l’échange de vidéos. Les outils de blogs du pays incluent tous des filtres qui bloquent les mots clefs jugés "subversifs" par les censeurs. La loi sanctionne lourdement la "divulgation de secrets d’Etat", la "subversion" et la "diffamation", autant d’accusations régulièrement utilisées pour faire taire les voix les plus critiques. Bien que les mesures encadrant le travail des journalistes étrangers aient été assouplies, il est toujours impossible pour les médias internationaux d’employer des journalistes chinois, ou de se déplacer librement au Tibet et au Xinjiang.

Pas de Jeux olympiques sans démocratie !
Reporters sans frontières demande aux Comités nationaux olympiques, au CIO, aux athlètes, à tous les amoureux du sport et aux défenseurs des droits de l’homme d’exprimer publiquement leur inquiétude face aux innombrables violations de toutes les libertés fondamentales en Chine populaire.
Après la désignation de Pékin en 2001, Harry Wu, dissident chinois qui a passé dix-neuf ans dans les prisons de son pays, a déclaré qu’il regrettait profondément que la Chine n’ait "pas l’honneur et la récompense d’accueillir les Jeux olympiques en pays démocratique".
"Politiquement, une grave erreur ; humainement, une bassesse ; juridiquement, un crime." Le cri d’indignation lancé par le dissident russe Vladimir Boukovski contre la tenue des JO à Moscou en 1980, reste d’actualité en 2008.

mardi 25 septembre 2007

Corrida

Culture ou tradition pour les uns,barbarie sans nom pour les autres, la corrida n'en finit pas d'exacerber les passions dans une France coupée en deux: d'un côté le sud où,de Fréjus à Bayonne,on revendique haut et fort une tradition tauromachique, de l'autre,une large majorité française qui comprend difficilement que l'on persiste à faire preuve d'autant de cruauté envers un animal.
A l'aube du XXIè siècle, l'avenir de la corrida est-il toujours aussi rouge ?


lundi 24 septembre 2007

Journée sans voiture

L’expérience des années précédentes nous montre que lors de cette journée sans voiture, les polluants analysés - les oxydes d’azote (NOx) et le monoxyde de carbone (CO)- présentent des concentrations spectaculairement différentes entre une journée sans voiture et un jour de trafic normal.

dimanche 23 septembre 2007

Publicité

Un adulte est confronté en moyenne à 2500 messages commerciaux par jour. A l’échelle belge, les ménages reçoivent en moyenne 39 kg de publicités toutes boîtes par an, soit 40% du flux total de déchets de papiers-cartons collectés. Les magazines comprennent près de 30% de publicité, soit 22% du poids du magazine en consommation de papier… Des chiffres qui assomment. L’intrusion visuelle de la publicité est telle que personne ne peut l’éviter.

A défaut du respect par les publicitaires de l’esprit des réglementations, des initiatives de limitation de publicités–papier ont été mises sur pied. Comme les autocollants Stop-Pub. Collés sur la boîte aux lettres, ils permettent de refuser la publicité non sollicitée.

Greenpeace manifeste au palais de Justice

Des militants de l'organisation environnementale Greenpeace ont escaladé dimanche matin la façade du palais de justice de Bruxelles, pour y déployer un calicot géant affirmant que le secteur de la construction automobile est l'un des rares à avoir augmenté ses émissions de CO2. L'organisation entend aussi, à l'occasion de la journée sans voitures organisée à Bruxelles et à Anvers, attirer l'attention du public sur la nécessité d'adapter l'utilisation de la voiture.
Selon les responsables de Greenpeace, les promesses faites en 1998 à l'Union européenne par les constructeurs automobiles, en vue de réduire les émissions de CO2 des nouveaux véhicules, sont restées lettre morte. La moyenne des émissions de C02 par une voiture est actuellement évaluée à 163 grammes par km. en Europe et l'idée était d'arriver à 140 grammes en 2008, puis 120 grammes en 2012, souligne Greenpeace, qui juge ces objectifs tout-à-fait réalisables techniquement.
Toujours selon Greenpeace, s'il ne se passe pas un jour sans que les constructeurs de voiture tentent de persuader la population qu'ils se préoccupent des évolutions climatiques et de l'environnement, ils sont aux abonnés absents lorsqu'il s'agit de remplir des promesses concrètes, ce qui les rend peu crédibles.